Ottawa (Ontario) – Marilyn Gladu, ministre du Cabinet fantôme responsable des Libertés civiles, a publié la déclaration suivante après l’arrestation d’un journaliste qui avait posé une question sur le CGRI à la vice-première ministre :

« Après huit ans sous Justin Trudeau, la liberté de la presse n’a jamais été aussi menacée. Hier, un journaliste a été arrêté et accosté sur des accusations forgées de toutes pièces par la GRC après avoir demandé à la vice-première ministre pourquoi le CGRI n’avait toujours pas été qualifié d’organisation terroriste par le gouvernement du Canada. 

« Jusqu’à présent, les libéraux de Trudeau n’ont pas condamné cette arrestation injuste. Il est choquant de constater que ce gouvernement a créé un climat dans lequel les journalistes peuvent faire l’objet de poursuites pénales pour avoir demandé des réponses sur des sujets cruciaux. Ce faisant, il cherche à limiter le droit des Canadiens à la liberté d’expression. C’est inacceptable.

« L’incident d’hier est choquant et mérite un examen plus approfondi, mais les médias financés par Trudeau et la Tribune de la presse parlementaire sont restés totalement silencieux. Les politiques de Trudeau ont divisé les médias en deux groupes : ceux qu’il a achetés avec des subventions et ceux qu’il censure et fait arrêter. Les conservateurs de gros bon sens ne resteront pas les bras croisés alors que la liberté de la presse est violée par le gouvernement Trudeau et leurs gardes du corps.

« C’est pourquoi je présenterai une motion au Comité permanent du patrimoine canadien pour exiger la transparence et la responsabilité. Les conservateurs veilleront à ce que cet assaut contre la liberté de la presse ne se reproduise jamais.

« Les membres du NPD et du Bloc au sein du Comité doivent considérer cette agression flagrante contre la liberté de la presse comme une priorité absolue, et la reconnaître pour le dangereux précédent qu’elle constitue.

« Enfin, la vice-première ministre Freeland elle-même a déjà déclaré : « Le Canada condamne quiconque intimide et harcèle les journalistes qui travaillent à la défense de la vérité, et nous saisirons toutes les occasions de nous exprimer et de défendre la liberté de la presse ». Si les libéraux sont d’accord avec leur propre vice-première ministre, ils accepteront eux aussi de tenir des audiences en Comité. »